11 Juil 2007 Pourquoi en 2007 devons-nous encore nous acharner à prouver le retour sur investissement du web
C’était ma montée de lait de la journée, pourquoi en 2007 devons-nous encore nous acharner à prouver le ROI (retour sur investissement) des campagnes web comparativement aux médias dits traditionnels (télé, radio, magazine, etc).
Quand je planifie une campagne web, je passe probablement autant de temps que mes collègues trads à créer un plan média. Du temps pour bien doser la portée, la fréquence, les budgets, etc. Par contre, je dois doubler d’efforts pour vendre à mes clients que le web doit faire partie de leurs stratégies globales et doubler encore d’efforts pour analyser le ROI après la campagne: les clics, les visites sur le site web, les ventes en ligne, les ventes possibles en magasin, etc.
Du côté traditionnel, le tout est aussi bien dosé. On doit aussi vendre un succès probable, vendre un certain retour sur les investissements initiaux, mais le résultat, on l’analyse sur les ventes globales pendant la période: [ventes de la période – investissements média = succès]. On ne peut que très rarement dire quel média a le plus contribué au succès de la campagne. Mais le mix a bien fonctionné.
Malgré tout, côté web, je dois passer des heures à faire des post-analyses, à prouver les causes à effets. La preuve est maintenant faite, mais il y a subitement des coupures, étrangement c’est souvent le premier média qui saute dans le plan, et ce malgré tous les efforts et la preuve de corrélation.
Après plus de 13 ans après le lancement de la première campagne publicitaire sur le web, il y a des jours que je ne peux m’empêcher d’avoir des montées de lait.