Je trouve toujours curieux et décevant que les éditeurs ne demandent pas à leurs abonnés courriels pourquoi ils se désabonnent de leur bulletin électronique (newsletter).

En tant que planificateur média, une partie de mon travail revient souvent à accroître la base de données courriel. Mon travail est jugé sur l’acquisition, le coût par acquisition et le taux de rétention. Pourtant, je remarque fréquemment qu’aucun effort n”est déployé en vue de comprendre pourquoi les abonnés se désinscrivent.

En quelque sorte, je vois cela comme une relation amoureuse. C’est comme ne pas demander à son conjoint la raison pour laquelle il met fin à la relation. “Ah, tu me quitte ! D’accord, j’espère que tu parleras de moi en bien”.

Fin de l’analogie. Est-ce parce que l’abonné n’est pas satisfait du contenu, de la fréquence (j’ai bien dit que l’analogie était terminée!), ne se rappelle pas s’être inscrit, croit que son adresse couriel a été revendu à une autre base de donnée ou encore est-ce une question de crainte sur la protection de la vie privée. Et bien une étude s’est penchée sur le sujet!

Je désirais vous partager ce matin le résultat d’une étude conduite par Anderson Analytics qui a analysé la popularité des réseaux sociaux Facebook, MySpace, Twitter et Linkedin par génération.

Cela peut être utile pour certains d’entre vous qui planifiez des campagnes promotionnelles sur ces réseaux sociaux et qui doivent combattre la perception des clients qui croient que ces réseaux ne rejoignent que les jeunes.

Ces derniers temps, je dois vous avouer que je n’ai pas trop la tête à écrire sur le blogue compte tenu que des nombreuses séances de planification pour la Rentrée de septembre qui occupent toute mes méninges.

Cependant, je voulais vous partager cet article de Media in Canada qui a attiré mon attention la semaine dernière et qui fait référence à une annonce aperçue à Toronto entre les rues King et Bathurst.

News doesn't stop on mondays neither your newspaper - globeandmail

Capture d’écran sur le vif ce matin, une publicité Google sur BusinessWeek.com. Pourquoi je vous partage cela ? Rien d’extraordinaire dans cette publicité, mais:

  1. Je dois vous avouer que c’est la première fois que je vois une publicité achetée par Google
  2. La simplicité de la bannière: statique, image GIF, texte simple et provocateur
  3. Les multiples messages en rotation

BusinessWeek - Publicité Google 

Que l’on marque cette date au calendrier, le Bureau de la publicité interactive du Canada (IAB) a annoncé hier que les recettes générées par la publicité en ligne au Canada ont dépassé le montant attendu de 1,5 milliard de dollars en 2008 pour s'établir à 1,6 milliard, ce qui représente une croissance de 29 %.

Croissance des investissements média au Canada 1999 à 2008Au cours des cinq dernières années, les recettes des éditeurs générées par la publicité en ligne au Canada ont ainsi plus que quadruplé, passant de 364 millions de dollars en 2004, à 1,6 milliard en 2008, surpassant du fait même les recettes de 1,55 milliard générées par la radio.

La publicité en ligne se classe maintenant au 3e rang, à la fois en termes de temps alloué au média par les consommateurs et de dollars publicitaires alloués par les annonceurs, représentant 11 % des dépenses combinées, qui s'élèvent à 14 milliards de dollars pour l'ensemble des principaux médias au Canada (télévision, journaux, Internet, radio, magazines et supports extérieurs).

DSC_0766Ma troisième semaine de Tournée Torréfaction est maintenant complétée depuis quelques jours. Comme la plupart d’entre vous savez déjà, cette tournée consiste non seulement à rencontrer, cogiter et discuter avec les plus grands partenaires média web québécois, mais aussi à cohabiter avec eux à temps plein dans leurs bureaux en raison de 1 semaine chacun.

Ma première semaine fut avec la grande famille Canoe (Quebecor Média) que je résumais en toute une expérience, une belle, une vraie, une de rires, une de réflexions, un e d’imagination, une d’inspirations !

Ma seconde semaine se passait quant à elle chez Transcontinental que je résumais comme surprenante. J’ai été très surpris de réaliser à quel point l’image que je m’étais faite de cette entreprise était fausse.

Pour ce qui est de ma troisième semaine, passée avec Olive Média, un mot me revient sans cesse en tête pour résumer mon expérience : familial

Je vous partage un article déniché sur le NYTimes.com. Je commence à devenir accro de ce site, une vraie merveille. Quoiqu’il en soit, cet article révèle la maquette de la future page d’accueil de Yahoo. Il n’est pas surprenant d’apprendre que Yahoo suivra la tendance du marché, soit d’intégrer les Facebook / MySpace / Gmail / eBay et autres applications web très utilisées. Plusieurs autres sites le font déjà, mais ok .. ok .. très peu de portails. Faut leur donner le mérite. Toutefois, ça m’agace un peu cette nouvelle. Quoique je comprenne l’intention, soit de créer un “one-stop-shop” de nouvelles / divertissement / communication visant augmentera le temps passé sur le portail, le nombre de pages vues (impressions publicitaires) l’engagement, etc, j’ai l’impression qu’on capitalise sur des produits non-exclusifs qui pourront facilement se répliquer ailleurs (soit chez les compétiteurs). Mais bon, je dois réfléchir à tout ça, entretemps bonne lecture !