Je me pose régulièrement deux questions:

  1. A quel moment de la journée les internautes sont plus ouverts à cliquer sur des bannières?
  2. À quel moment de la semaine sont-ils plus ouverts à cliquer sur des bannières ?

Faute de trouver de récentes études à ce sujet, j’ai décidé d’investir quelques heures de travail afin d’établir des moyennes à partir de mes propres clients. Je tiens à vous aviser dès le départ qu’il n’y a rien de scientifique dans cette démarche, qu’une moyenne reste une moyenne, et qu’il est faux de prétendre que l’ensemble de la population a le même comportement envers la publicité sur Internet. De plus, soyez avisés que le taux de clics ne devrait en aucun cas être la mesure ultime à observer lors de l’analyse de vos campagnes Internet.

Voici le meilleur de ce blogue du mois de mars 2009, les billets qui ont suscité le plus d’intérêt chez les lecteurs. Il semble que mes billets en archives furent très populaires ce mois-ci ! Conférence – Les meilleurs placements publicitaires...

Plusieurs personnes me demandent de leur expliquer le principe des enchères Google. Voici un vidéo qui simplifie bien ce processus. Vous comprendrez que l’animateur est l’Éconimiste en Chef de Google et qu’il est rare qu’un économiste soit des plus divertissant Laissez-moi savoir si vous êtes maintenant plus à l’aise avec le principe et si ce vidéo vous fut utile.

Mon confrère et ancien collègue Jean-François Bourdeau de Touché!PHD partageait récemment sur le blogue de son entreprise les fruits d’une récente étude conduite par Comscore. Essentiellement, le Canada aurait un taux d’utilisation d’Internet qui serait plus élevé que dans les autres pays du G7. Pénétration Internet, Canada et pays du G7 Paradoxalement, nous ne sommes pas les premiers en publicité Ce n’est pas la première étude à ce sujet, alors rien de nouveau. Intéressant parallèle, en prenant mon espresso ce matin, je réalise que paradoxalement les annonceurs canadiens sont plus frileux à investir sur la publicité en ligne que plusieurs autres pays.

Vous connaissez les caps de fréquence en publicité ? L’annonceur (et l’éditeur) a le contrôle de limiter le nombre de fois qu’un visiteur peut voir une publicité dans un environnement donné. Cela a pour but de limiter le désagrément publicitaire ainsi que de maximiser la portée.

Les caps de fréquences peuvent prendre plusieurs formes:

  • Par visite (1 / visite)
  • Par jour (1 / jour)
  • Par campagne (3 / campagne)
  • Par utilisateur (5 / utilisateur)
  • Mixte (1 / visite, 3 / utilisateur)

Les caps de fréquences sont particulièrement utilisés pour les formats intrusifs tels que les DHTML, ces belles publicités qui flottent allégrement sur votre site Internet préféré et qui disparaissent après quelques secondes … à moins que vous cliquiez par inadvertance sur la dite publicité.


Caps de fréquence multi-annonceurs

Mais qu’en est-il des caps de fréquence multi-annonceurs ? Qu’est-ce qui empêche un visiteur de voir une publicité flottante de l’annonce A trois fois de suite, de voir ensuite une autre publicité flottante d’un annonceur B trois fois de suite et d’en revoir une autre d’un annonceur C par la suite ? Sur la majorité des sites: aucun système en place.

C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière, à mon grand désarroi. En tant que visiteur, je dois vous avouer que d’être envahi par 8 publicités flottantes différentes de suite ne m’a guère plus, mais en tant qu’annonceur cela m’a dévasté de voir que j’étais le 9e annonceur, cette fois-ci dans un format très standard. Ça m’explique bien des choses sur la performance de ma campagne chez cet éditeur.

Un petit mot pour vous dire que je reviendrai en force la semaine prochaine sur le blogue. Ma récente acquisition d’un macbook pro a quelque peu occupé mes temps libres depuis les 2 dernières semaines. Je n’avais pas touché à un mac depuis au...