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Vous vous rappelez de ce qu'on vous disait dans vos cours de Physique au secondaire ? Rien de se perd, rien ne se crée, tout se transforme.  Et bien cette loi de la physique se reflète aussi dans les budgets publicitaires des annonceurs.

La venue d'Internet s'est traduit par un déplacement (transformation) des investissements publicitaires dans les médias "traditionnels", soit la télé, radio, journaux, etc., vers la publicité Web. Selon Citigroup Investment Research, les journaux a été le média le plus pénalisé d'entre tous, subissant une perte annuelle de $890 millions au profit d'Internet de 2004 à 2007, suivit de la télévision avec $720 millions par année.

De plus, toujours selon cette étude, les dépenses publicitaires sur Internet continueront d'augmenter pour 2 raisons essentielles :

  1. Dans les périodes difficiles, les acheteurs média pencheront davantage vers les médias plus mesurables (comme l'Internet) afin de s'assurer d'un retour sur l'investissement élevé ;
  2. Au fur et à mesure que le pouvoir d'achat des consommateurs s'atténuera, ces derniers accroisseront leur usage d'Internet afin chercher les aubaines.

    Je rencontrais un client potentiel cette semaine qui me demandait les possibilités du Web pour éduquer les gens. Pas qu'il n'était pas convaincu que l'interactivité du Web contribuait grandement à la découverte, la compréhension et l'adoption, mais sa question était plutôt orientée vers les options...

    Selon une récente étude de WebSideStory, référée par mon collègue Charles-Etienne Morier, les recherches payantes effectuée via les moteurs de recherche convertieraient légèrement mieux que les recherches organiques. Selon cette étude effectuée auprès de 20 grandes compagnies B2C ayant un site de commerce électronique, les conversions aux...

    Cette campagne semble m'être échapée. Je viens de la découvrir ce matin sur le site de TAXI. Je vous laisse la découvrir (la voiture). Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai soudaidement très envie de me la procurer.  ...

    Un récent billet sur Orenoque fait référence à l'enquête NetPub 2006 réalisée dernièrement par le CEFRIO.

    Je n'ai pas encore eu le temps de consulter entièrement cette étude mais les détails communiqués dans le synopsis de l'étude m'étonnent peu. Résumé:

    • 93% des adultes québécois accordent peu d'attention à la pub Internet
    • 7% des adultes québécois disent cliquer sur la publicité Internet
    • 80% la trouve envahissante
    • Ils détestent les pop-up et les DHTML qui flottent partout

    Bref, du déjà vu. Ce qui m'étonne et me dérange profondément c'est de lire le commentaire d'Orenoque au détriment des grandes agences de publicité. Elles seraient déconnectées de la réalité et ignoreraient le phénomène des moteurs de recherche qui s'accapareraient de 46% des clics des internautes québécois (erroné à mon avis).  Elles ont leurs défauts, comme les plus petites boîtes, mais je ne suis pas prêt à dire qu'elles ignorent leur marché.

    3 choses à commenter:

    Pour ceux qui sont familiers avec AdWords, je me demande à quand les serveurs publicitaires intelligents intégrant des mots-clés négatifs ? Une publicité de type bandeau est généralement disposée autour d'un contenu éditorial. Que ce soit sur Cyberpresse, Canoe, Sympatico-MSN, l'annonceur n'est pas en contrôle...

    Imaginez commander vos billets d'avion, votre hôtel, adhérer à un programme d'assurance, acheter des fleurs pour votre douce,  participer à un concours, à partir de publicité placées dans des magazines ou dans les journaux. Imaginez-vous en France, loin de la maison, à écrire une carte postale numérique envoyée...