Voici le meilleur de ce blogue du mois d'avril 2010, les billets qui ont suscité le plus d’intérêt chez les lecteurs. Est-ce que les éditeurs mentent sur les clics que vos publicités génèrent ? Êtes-vous tourmentés des écarts ( discrepancies) qu’ils peuvent y avoir entre les clics...

Têtes a Claques - Application mobileEspresso Média signe la récente campagne de promotion pour la nouvelle application de divertissement de Têtes à Claques, disponible sur iPhone, iPad et Ipod Touch.

Lancée il y a près d'un mois, cette campagne média se démarque par son haut niveau de ciblage et par son opportunisme.

"Têtes A Claques est fort probablement le premier annonceur québécois à s'annoncer sur le tout nouveau produit iPad, disponible depuis le 3 avril dernier", mentionne Yannick Manuri, Président d'Espresso Média.

Cartier signe la campagne du ministère de la Justice du Québec visant à faire connaître l’existence d’une nouvelle ligne téléphonique sans frais pour les victimes d’agression sexuelle. Espresso Média s'est quant à elle chargée d'exécuter le volet média web. Ultimement, cette campagne cherche à informer le plus grand nombre possible d’intervenants de l’existence de la ligne et leur faciliter la tâche pour communiquer ce numéro aux victimes, tout en diffusant l’information au grand public.

Êtes-vous tourmentés des écarts ( discrepancies) qu'ils peuvent y avoir entre les clics provenant de vos publicités en ligne et les visites détectées par votre application d'analyse d'audience Internet (Google Analytics, Omniture, WebTrends, etc.) ? C'est le cas de plusieurs de nos lecteurs et analystes d'affaires que nous rencontrons. Certains d'entre eux n'en dorment plus ! Chacun ces soucis ;-) Cette situation trouble davantage les gestionnaires marketing d'entreprises qui gèrent eux-mêmes leurs publicités en ligne (achat et mesure). Pour vous illustrer un cas commun:  l'éditeur chez lequel vous avez acheté des espaces publicitaires déclare avoir générer 1 000 clics sur vos bannière, pourtant vous en recensé uniquement 500 visites. Pourquoi, selon vous ?
  1. L'éditeur vous ment
  2. L'éditeur mesure mal les clics
  3. Votre application d'analyse de visites mesure mal les visites

image C'était innévitable. Le modèle publicitaire TV s'est définitivement transposé sur le web (how original!). À la belle époque, les éditeurs en recherche de nouveaux revenus pour financer leur diffusion web se sont dit "hey, on devrait diffuser des 30 secondes avant nos pubs!". Chose dites, chose faites.

On s'est alors lancé dans pleins d'études sur le format idéal. Pre-Roll ou Post-Roll ? 5, 10, 15 ou 30 secondes ? On se limitait alors à une seule publicité vidéo à chaque vidéo consommée. On est alors passé à 1 publicité par segment de 3 minutes ou autre forme similaire à maintenant 4 minutes de publicité à l'heure (surtout du côté anglo et US).

Oubliez tout cela, ce temps est révolu. Attendez-vous dorénavant à voir plus de 6-7 minutes de publicité à l'heure ! Du moins, ce sont les conclusions d'une recherche conduite récemment par comScore. Il semblerait, selon cette étude, que le sweetspot de la tolérance publicitaire sur Internet serait autour de 7 minutes. Chose dites, chose faites… ce n'est qu'une questions de temps. 

Voici une courte vidéo expliquant le tout:

Puisque plusieurs étudiants et spécialistes dans le milieu de publicité interactive suivent régulièrement ce blogue, ce petit guide rudimentaire saura vous intéresser.

Publié par le IAB (Interactive Advertising Bureau), ce tout premier guide des salaires en publicité interactive «s’adresse d’abord et avant tout aux éditeurs et aux agences de tout le Canada qui s’emploient à constituer des équipes ou à augmenter leur effectif et qui recherchent des normes de l’industrie pour différents emplois », explique la présidente d’IAB Canada, Paula Gignac.

« Le guide est également un moyen pour les annonceurs de mieux comprendre comment les différents fournisseurs avec lesquels ils font affaire définissent et rémunèrent les fonctions qu’occupent les gens qui travaillent à leurs marques. Le guide est aussi un outil utile pour les étudiants qui envisagent une carrière dans le domaine de la publicité interactive. »

Vous avez été nombreux à lire et commenter mon dernier billet sur la vérité-choc des quotidiens, merci pour votre interaction !

Au-delà du titre provocateur, vous avez rapidement remarqué que le contenu n’est pas nécessairement négatif envers l’industrie des quotidiens.

Tel que mentionné dans mon dernier billet, The reality is that print newspapers reach 45-55%* of adults on any given day. All things considered, in an increasingly fragmented market, that figure is pretty honourable.’

Alors soyez rassurés, nous croyons toujours au potentiel actuel des quotidiens…So you can cancel the hit job on my head :-)