Les gestionnaires de campagnes interactives sont habitués de voir des taux de clics de plus en plus faibles mais sont surtout de plus en plus conscientisés au fait que le clic ne soit pas la valeur absolue à observer pour mesurer l’efficacité d’une campagne en ligne.

En réalité, le clic n’est pas le seul moyen offert aux utilisateurs pour leur permettre de s'engager avec la publicité. D'autres paramètres sont nécessaires pour mesurer la gamme complète des interactions qui pourraient avoir lieu avec la publicité en ligne.

Afin d’approfondir la science média, Eyeblaster annonçait récemment le lancement d’un nouveau type de mesure pour analyser l’efficacité de la publicité en ligne : le Dwell Time

imageSi vous utilisez Google Analytics et désirez un jour faire de la publicité sur les moteurs de recherche tel que Google, ce billet est très important pour vous, encore plus si vous êtes un administrateur qui gère plus d’un site Internet  à la fois.

Dans mes divers mandats de consultations, je remarque que plusieurs administrateurs de sites Internet et particulièrement les entreprises de production de site Internet (boîtes de prod ou agences de publicité) configurent mal les comptes Google Analytics sans en connaître les conséquences.

La plupart ne créent qu’un seul compte Google Analytics central pour administrer plusieurs sites Internet. Erreur. Dans l’éventualité que plus d’un site dans votre liste désire démarrer une campagne de publicité sur Google (Adwords), vous connaîtrez de grandes difficultés.

À l’aide ! Je n’en peux plus de ces représentants hybrides mal formés qui vendent la télé/radio/imprimé/affichage et qui doivent dorénavant vendre le web contre leur gré. image C’est le troisième billet que j’écris dernièrement à ce sujet mais il semble que la situation ne s’améliore guère. Je vous partageais dans un premier billet qu’il n’y a pas si longtemps je m’étais fait offrir une bannière web sans frais supplémentaire pour ajouter de la couleur. Et dans un second billet, je vous faisais part d’un superviseur média d’une entreprise reconnue et multidisciplinaire qui m’avait offert des formats publicitaires sur Internet qui généreront des taux de clic! Dernièrement, un représentant hybride m’expliquait qu’il ne pouvait me partager son inventaire réel disponible sur le site Internet qu’il représente car les pages vues du mois à venir ne sont pas réellement prévisible, que ce n’était pas comme un magazine avec un nombre de pages fixe. Je vous dispense du cours média 101 qui s’y accompagnait. Bref, il était trop ardu de connaître l’inventaire réel encore disponible, ce qu’il était possible d’acheter ou non.  
À l’aide !

Suite au billet Pourquoi les internautes se désinscrivent-ils de vos bulletins électroniques ?, une lectrice du blogue faisant partie d’un important média m’a appelé pour me demander quel serait un taux de désinscription acceptable pour un bulletin électronique.

Voici ma réponse:

  1. Un taux acceptable est entièrement subjectif. Conduire une offensive d’abonnement et accroître en peu de temps sa base d’abonnés de 50 000 noms et en perdre 5-10% à court terme peut être considéré un exploit pour certain et décevant pour d’autres. Personnellement, je trouve subjectivement le résultat positif.
  2.  
  3. Il existe peu de statistiques locales en matière de publicité interactive au Québec, c’est malheureux. Je crois fortement que le Québec connaît des taux de désinscription moins élevé que la moyenne canadienne ou américaine compte tenu de sa situation linguistique et du manque de variété/compétition dans plusieurs industries.
  4.  
  5. J’ai réussi à dénicher 2 études à ce sujet qui sauront répondre à plusieurs de vos questions reliées aux envois bulletin:

Je trouve toujours curieux et décevant que les éditeurs ne demandent pas à leurs abonnés courriels pourquoi ils se désabonnent de leur bulletin électronique (newsletter).

En tant que planificateur média, une partie de mon travail revient souvent à accroître la base de données courriel. Mon travail est jugé sur l’acquisition, le coût par acquisition et le taux de rétention. Pourtant, je remarque fréquemment qu’aucun effort n”est déployé en vue de comprendre pourquoi les abonnés se désinscrivent.

En quelque sorte, je vois cela comme une relation amoureuse. C’est comme ne pas demander à son conjoint la raison pour laquelle il met fin à la relation. “Ah, tu me quitte ! D’accord, j’espère que tu parleras de moi en bien”.

Fin de l’analogie. Est-ce parce que l’abonné n’est pas satisfait du contenu, de la fréquence (j’ai bien dit que l’analogie était terminée!), ne se rappelle pas s’être inscrit, croit que son adresse couriel a été revendu à une autre base de donnée ou encore est-ce une question de crainte sur la protection de la vie privée. Et bien une étude s’est penchée sur le sujet!

Je désirais vous partager ce matin le résultat d’une étude conduite par Anderson Analytics qui a analysé la popularité des réseaux sociaux Facebook, MySpace, Twitter et Linkedin par génération.

Cela peut être utile pour certains d’entre vous qui planifiez des campagnes promotionnelles sur ces réseaux sociaux et qui doivent combattre la perception des clients qui croient que ces réseaux ne rejoignent que les jeunes.

Ces derniers temps, je dois vous avouer que je n’ai pas trop la tête à écrire sur le blogue compte tenu que des nombreuses séances de planification pour la Rentrée de septembre qui occupent toute mes méninges.

Cependant, je voulais vous partager cet article de Media in Canada qui a attiré mon attention la semaine dernière et qui fait référence à une annonce aperçue à Toronto entre les rues King et Bathurst.

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Capture d’écran sur le vif ce matin, une publicité Google sur BusinessWeek.com. Pourquoi je vous partage cela ? Rien d’extraordinaire dans cette publicité, mais:

  1. Je dois vous avouer que c’est la première fois que je vois une publicité achetée par Google
  2. La simplicité de la bannière: statique, image GIF, texte simple et provocateur
  3. Les multiples messages en rotation

BusinessWeek - Publicité Google