Vous connaissez les caps de fréquence en publicité ? L’annonceur (et l’éditeur) a le contrôle de limiter le nombre de fois qu’un visiteur peut voir une publicité dans un environnement donné. Cela a pour but de limiter le désagrément publicitaire ainsi que de maximiser la portée.

Les caps de fréquences peuvent prendre plusieurs formes:

  • Par visite (1 / visite)
  • Par jour (1 / jour)
  • Par campagne (3 / campagne)
  • Par utilisateur (5 / utilisateur)
  • Mixte (1 / visite, 3 / utilisateur)

Les caps de fréquences sont particulièrement utilisés pour les formats intrusifs tels que les DHTML, ces belles publicités qui flottent allégrement sur votre site Internet préféré et qui disparaissent après quelques secondes … à moins que vous cliquiez par inadvertance sur la dite publicité.


Caps de fréquence multi-annonceurs

Mais qu’en est-il des caps de fréquence multi-annonceurs ? Qu’est-ce qui empêche un visiteur de voir une publicité flottante de l’annonce A trois fois de suite, de voir ensuite une autre publicité flottante d’un annonceur B trois fois de suite et d’en revoir une autre d’un annonceur C par la suite ? Sur la majorité des sites: aucun système en place.

C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière, à mon grand désarroi. En tant que visiteur, je dois vous avouer que d’être envahi par 8 publicités flottantes différentes de suite ne m’a guère plus, mais en tant qu’annonceur cela m’a dévasté de voir que j’étais le 9e annonceur, cette fois-ci dans un format très standard. Ça m’explique bien des choses sur la performance de ma campagne chez cet éditeur.

Un petit mot pour vous dire que je reviendrai en force la semaine prochaine sur le blogue. Ma récente acquisition d’un macbook pro a quelque peu occupé mes temps libres depuis les 2 dernières semaines. Je n’avais pas touché à un mac depuis au...

imagemartin ouellettePour ceux qui n’ont pas encore fait, je vous invite à visionner cette conférence vidéo donnée par Martin Ouellette, président et directeur de création de Provokat.

Un 37 minutes très bien investit, si vous oeuvrez dans le merveilleux monde de la publicité et particulièrement si vous êtes en agence.

Encore une fois, j’adore le franc parlé de Martin et particulièrement son esprit critique. Il me fait penser au personnage Dr House, ce qui n’est pas peu dire pour moi, les deux me fascinent.

Bravo Martin !

Pour faire suite au billet précédent où je vous partageais que certains éditeurs web s’étaient récemment rassemblés pour créer 3 nouveaux formats publicitaires, nettement plus grands, et potentiellement plus envahissants que les formats existants, espérant contrer les effets de la récession et de la chute des prix des bannières (CPM).

Voici un exemple concret. Merci à Thane de Cloudraker et Vlad de Bloom Digital pour la découverte.

En collaboration avec Festivals et Événements Québec (FEQ) et la Société des Attractions touristiques  du Québec (SATQ), je donnais cet après-midi une conférence sur les meilleurs placements et pratiques publicitaires sur le Web. Cette conférence était dans le cadre de la 3e édition du Rendez-vous des festivals, événements et attractions touristiques. Voici la présentation.

Qualité publicitéVoici une campagne captée cette semaine sur un site Internet. Je tiens d'entrée de jeu à préciser que mes commentaires ne visent ni l'annonceur, ni le site qui a hébergé la publicité, mais vise plutôt une problématique à laquelle vous pouvez être confronté un jour. Si vous agrandissez les captures d'écran (cliquez dessus pour agrandir), vous constaterez que l'animation vidéo est de piètre qualité. Je suis convaincu que cette situation n'est pas volontaire de la part de l'annonceur et que les contraintes de poids exigées par les éditeurs ont poussé l'annonceur à réduire considérablement la qualité de l'animation pour alléger le poids de l'annonce. image image Ce que je n'arrive pas à comprendre est que l'on veuille tout de même aller de l'avant avec un tel concept malgré que le résultat visuel soit embrouillé. Encore une fois, je suis convaincu que ce n'était pas dans les intentions de départ et que ce résultat n'était pas planifié. Mais je reste convaincu qu'un annonceur n'aurait jamais accepté qu'une annonce embrouillée passe à la télé, dans les journaux ou sur un panneau. Alors pourquoi accepter que le web puisse potentiellement nuire à la marque ?

Voici le meilleur de ce blogue du mois de février 2009, les billets qui ont suscité le plus d’intérêt chez les lecteurs. Il semble que mes billets en archives furent très populaires ce mois-ci !

  1. Pyramide de Maslow 2.0 (mai 2008)
  2. Représentants hybrides – Moi je connais ça l’Internet (février 2009)
  3. Un SMS à votre tendre moitié pour la St-Valentin ! (février 2007)
  4. Lancement de Espresso-Jobs.com (août 2008)
  5. Évolution et répartition de l’investissement publicitaire Internet (juillet 2008)
  6. Le classement des sites Web les plus populaires au Québec (avril 2007)
  7. Espresso Allongé - Logos après la crise financière (janvier 2009)
  8. Est-ce que “CPM” s’écrit pareil anglais et en français ? (février 2009)
  9. Les “marketeurs” ne mesurent pas leurs campagnes en ligne (février 2009)
  10. Représentants hybrides – Une bannière web avec ça ? (janvier 2009)