Vous vous rappelez de ce qu'on vous disait dans vos cours de Physique au secondaire ? Rien de se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Et bien cette loi de la physique se reflète aussi dans les budgets publicitaires des annonceurs.
La venue d'Internet s'est traduit par un déplacement (transformation) des investissements publicitaires dans les médias "traditionnels", soit la télé, radio, journaux, etc., vers la publicité Web. Selon Citigroup Investment Research, les journaux a été le média le plus pénalisé d'entre tous, subissant une perte annuelle de $890 millions au profit d'Internet de 2004 à 2007, suivit de la télévision avec $720 millions par année.
De plus, toujours selon cette étude, les dépenses publicitaires sur Internet continueront d'augmenter pour 2 raisons essentielles :
- Dans les périodes difficiles, les acheteurs média pencheront davantage vers les médias plus mesurables (comme l'Internet) afin de s'assurer d'un retour sur l'investissement élevé ;
- Au fur et à mesure que le pouvoir d'achat des consommateurs s'atténuera, ces derniers accroisseront leur usage d'Internet afin chercher les aubaines.